La Côte d'Ivoire, le Ghana, le Sénégal, le Mali, la Guinée et le Bénin sont tous confrontés au problème de l'équilibre financier du secteur de l'électricité face aux besoins croissants de consommation de leurs populations respectives. Tous ces états sont confrontés à un déficit structurel à partir de la Côte d'Ivoire, qui est considéré comme un modèle dans la sous-région, puisqu'il ressort de plus d'une décennie de crise sociopolitique. Une situation qui préoccupe déjà les responsables de la gestion du secteur de l'électricité, dans les secteurs de la production, du transport, de la distribution et du marketing, qui doivent encore satisfaire aux exigences d'efficacité énergétique, à la qualité du service, à la politique et aux exigences du consommateur. Selon les experts, rencontrés par AIP dans ces 6 pays, l'électricité est un secteur «hautement capitalisé», qui nécessite des investissements très coûteux dans les 4 segments mentionnés ci-dessus. D'où l'utilisation d'investisseurs privés (PPI) pour la construction de centrales thermiques. Dans tous ces pays, y compris la Côte d'Ivoire, l'État consacre des sommes importantes au secteur de l'électricité, notamment dans l'achat de carburant. "L'énergie est coûteuse pour l'État et pas pour le moment pour le consommateur", explique Claude Gbaguidi, président de l'Autorité de régulation de l'électricité du Bénin (ARE), dont le pays importe 90% de son électricité. Consommation d'énergie